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Wikipédia définit le greenwashing, aussi appelé « Eco-blanchiment », comme un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse. La plupart du temps, les dépenses consenties concernent davantage la publicité que de réelles actions en faveur de l’environnement et du développement durable. Qu’en est-il du plastique dit “écologique”?

Recherche de nouveaux plastiques écologiques, tentative de greenwashing ou volonté écologique?

Protection de l’environnement, économie durable, zéro déchet, économie circulaire, déplastification, conscience écologique, recyclage,… Tous ces  termes tournent aujourd’hui en boucle dans l’actualité ainsi que dans nos mentalités. Il y a une forte pression sur le monde de l’emballage et de la logistique. Cela pousse les entreprises à chercher des pistes pour réduire la consommation de plastique. Les recherches se multiplient pour mettre au point des emballages biosourcés à base de plastique écologique, de plastique recyclable ou de plastique recyclé. Et c’est une bonne dynamique. Mais parfois, derrière ces belles intentions, se cache malheureusement une récupération marketing. Car aujourd’hui l’image écologique est devenue vendeuse. Et les industriels ont très bien capté cette tendance, l’utilisant comme nouvel argument de vente. La communication environnementale devient un enjeu marketing, mais derrière, concrètement, ce n’est pas forcément plus “vert”.

Ces gestes que l’on croit écologique et qui n’en sont rien

Certaines mesures basées sur une idéologie en faveur de l’écologie ont parfois vu naître des idées faussement vertes et participent au greenwashing. C’est par exemple le cas des couverts en plastique remplacés par des couverts jetables en bois, conçus la plupart du temps en bambou. Il y a une telle utilisation du bambou aujourd’hui que cela crée d’importants problèmes de déforestation car la production ne suit pas. C’est le cas également du bio de grandes surfaces qui est souvent suremballé et dont la provenance n’est pas vraiment locale. Cela profite plus aux grandes surfaces qu’à l’écologie. C’est aussi le cas des sacs de courses biodégradables qui ne sont en réalité souvent composés que d’une partie de matière végétale et restent supposés pour un usage unique. Encore un exemple de greenwashing qui donne plus bonne conscience qu’autre chose.

Le plastique biosourcé, le parfait exemple de greenwashing

Le plastique biosourcé est une des pistes de plastique écologique sur lesquelles on fonde souvent beaucoup d’espoir et de recherches, et tant mieux. Mais qu’en est-il vraiment aujourd’hui ? Le film plastique biosourcé est produit à partir de matière végétale comme l’amidon de maïs, la fécule de pomme de terre ou encore la canne à sucre. Il faut savoir qu’un plastique biosourcé peut n’être qu’en partie d’origine végétale.  Un film plastique peut revêtir  en effet le terme « BIO » dès qu’il contient au minimum 25% de matière végétale. Il reste du coup une partie, parfois significative dans la composition, qui est d’origine pétrolière. Le mot BIO ne reflète donc qu’une partie de la réalité. Par ailleurs, un plastique biosourcé n’est pas forcément synonyme de plastique biodégradable. Il est moins facilement recyclable que du film en 100% PE, par exemple, car ses qualités chimiques ne permettent pas toujours un bon recyclage et une deuxième vie. Le plastique biosourcé finit donc le plus souvent incinéré au lieu de contribuer à l’économie circulaire plébiscitée par les dernières réglementations européennes et françaises.

L’impact du greenwashing sur les croyances écologiques des consommateurs

Les consommateurs sont malheureusement mal informés. Le greenwashing surfe sur une image qui conduit à une utilisation erronée et/ou à une mauvaise lecture de ce qu’ils consomment vraiment. Le greenwashing conduit  le consommateur à payer plus cher un produit pensant faire un geste écologique alors qu’il n’en est rien. Les consommateurs et professionnels que nous sommes doivent donc garder un esprit critique et analyser posément le profil de leurs consommables au regard de leur compositionusage et bilan carbone. Pour avancer vraiment vers un emballage respectueux de la planète mais aussi des hommes qui la peuplent… et des utilisateurs !

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